Atlantic'O, c'est loin mais c'est bô !!!

C'est ce que certains concurrents se sont surement dit en voyant les annonces de courses. Le BROS s'est exilé en Terre Basque pour 2 jours de course d'orientation, 3 nouvelles cartes et des tracés exigeants concoctés par nos champions traceurs.

 

Certains n'y croyaient pas et pourtant près de 160 inscrits sur les sprints et plus de 230 coureurs ont pris le départ de la moyenne distance à SARE le dimanche.

 

Petit retour sur un WE de fou...


Cela faisait un moment que l'idée germait dans les cerveaux doux, dingues, rêveurs des basques du club que d'organiser l'Atlantic'O chez EUX comme ils disent :-). Encore fallait-il tout construire, cartographier, obtenir les autorisations, tracer, vérifier, repartir sur le terrain, changer de carte, cartographier à nouveau etc.

 

Ils en avaient rêvé, le BROS l'a fait !!!

Acte 1 : le WE commence par un sprint sous un soleil radieux, tout le monde est à son poste aux ordres de Peyo (son vél'O, son chap'O) qui dirige l'orchestre Brossien pour une journée qui s'annonce ensoleillée. 

Les inscriptions s'enchainent, à l'accueil on ne chôme pas, sur le terrain encore moins.

Les coureurs s'élancent toutes les minutes en aveugle sous un tunnel, les premiers postes sont techniques et ça tournicotte sec autour du lycée St Thomas d'Aquin qui nous a ouvert ses portes pour l'occasion. Malheur à celui ou celle qui ne lit pas ses définitions car le traceur est un expert et je l'entendais se délecter à distance...
 Des ruelles de corsaires, un petit tour par la place Louis XIV, le port de pêche, une petite photo sur le bord de mer si vous avez le temps et c'est déjà l'arrivée au sommet de la butte du parc surplombant l'océan. 

Retour à la GEC, on vide, on discute, on classe et on débrieffe. Les derniers coureurs arrivent pour vider, il est bientôt 14h, on remballe vite vite, changement de lieu. Il faudra "juste" traverser le pont (qu'ils disaient) pour installer le second sprint à Ciboure.


Acte 2 : les débaliseurs de St Jean balisent Ciboure, l'accueil change de place, le départ est remonté 800 m plus loin et l'arrivée installée au fronton. L'organigramme de maître Peyo est exécuté à la virgule près (ou presque).

Notre Cricri national pique un sprint en vélo, casse une pédale, rentre à pied pour acheter des cartouches d'encre sous 40°C, l'imprimante de la GEC est à sec...

 

 

Le second sprint est tracé par un autre expert des définitions, va falloir ouvrir l'oeil, ne pas se jeter dans le vide et ne pas oublier que Ciboure, c'est pas tout plat !

D'où je suis, un autre évènement entre en jeu : le match France/Argentine retransmis dans le bar d'à coté et sur les téléphones portables. Les arrivées se font au rythme des buts, 2-2 ça s'excite, 3-2 il devient difficile de rester concentré, au moment du 4-2 c'est l'enfer à la GEC ! Tout le monde hurle !

Bon bon, ok la France a gagné, la fin de la course se profile tout comme l'orage qui gronde au loin et les derniers coureurs finiront leur parcours en aquaplaning.     Heu... c'est étanche la GEC ?

 

La journée se termine sous une pluie battante, on remballe une nouvelle fois, les plus courageux décident d'aller camper au sommet à SARE, d'autres rentrent au sec, les derniers camperont dans la maison et le jardin de Marie. Tout le monde a rendez-vous à 7h30 précises pour la pose et le montage sur Atxuria.


Acte 3 : réveille matin 5h40, le soleil est revenu. Le convoi s'élance vers Sare et le col de Lizarreta, on retrouve nos campeurs réveillés au son du klaxon par un Patrick en grande forme, la faux à la main dès 7h30. La fougère pousse vite en cette période. Il se dit même qu'elle aurait poussé durant la nuit...

A 10h tout est en place pour les premiers départs, le terrain est exigeant et la carte se mérite mais quel bonheur de courir dans un tel paysage ! Les premiers concurrents arrivent, pour beaucoup épuisés mais avec la banane. Pour l'organisation c'est un pur bonheur que d'entendre les échos sur cette course.

 


Pendant que les coureurs montent et descendent au milieu des ruisseaux, des palombières et autres réjouissances, Cricri (le même, multitâches le type) et  l'équipe buvette font  chauffer les planchas : Taloa, coeurs de canards et lomo au menu... Après le délice des yeux, c'est le délice du ventre.

 

La course et le WE se terminent, c'est déjà l'heure des récompenses pour les vainqueurs au cumul des deux sprints et pour les circuits de la MD.

 

Un grand merci à tous les bénévoles du BROS, cartographes, traceurs, contrôleurs, poseurs,  aux municipalités qui nous ont accueillis, aux deux directeurs de course, aux arbitres durant ce WE et à tous les concurrents qui nous ont suivi dans cette aventure et pour leurs retours encourageants...

 

 

VLB

Seb

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Commentaires: 5
  • #1

    Beñat (mardi, 03 juillet 2018 20:20)

    Bonjour à tous,

    J’ai passé 2 épatantes journées avec cet extraordinaire Atlantic’O 2018 au Pays Basque.

    Un grand merci à tous les adhérents bénévoles, des directeurs de courses aux acteurs incontournables, jusqu'aux petites mains qui ont œuvré avant et pendant cet événement.
    Des remplacements de postes au fil de l’Atlantic’O (essentiel et technique ou plus mineur), des résolutions des dysfonctionnements et aléas, des prises d’initiative individuelles et collectives, des remarques constructives et bienveillantes, tout ça vu depuis ma lorgnette, dans le calme, la joie et la bonne humeur.
    Je suis heureux de faire partie de cette belle équipe d’humains joyeux, gentils et sympathiques.

    Bel été à tous et VLB,

  • #2

    JPM (mardi, 03 juillet 2018 21:14)

    Et voilà, c'est déjà fini... Mais il nous restera que de bons, de très très bons souvenirs.
    Oui un grand merci à tous ceux qui ont su se décarcasser pour offrir un si beau week-end. Vivement le prochain.....

  • #3

    christian (mercredi, 04 juillet 2018 08:30)

    très beau et gd week end chargé en événements en tous genres à commencer par notre nv Gec man de dernière mn qui a super assuré bravo Seb . Bons retours pour les circuits et une organisation pas si mal que ça ds l'ensemble . Même la météo nous à fait un beau feu d'artifice .
    Bravo à tous chacun ds son rôle
    Christian

  • #4

    Kti (jeudi, 05 juillet 2018 01:09)

    Sacrée aventure ! Celle de toute une équipe...avec ceux qui ont osé l'imaginer...ceux qui depuis des semaines ont tout organisé à St Jean, Ciboure et Sare...celui qui au pied levé a dû gérer la Gec....et tous les autres qui ont contribué à réjouir les coureurs !
    Bien belle équipe !!!
    VLB
    Kti

  • #5

    Pierre M (jeudi, 05 juillet 2018 12:21)

    Bravo à tous pour ce beau weekend de courses ! Bien que vécu de loin, la bonne humeur, l'entraide et la polyvalence de chacun pour gérer les situations critiques ont été une force qui a permis à tous les coureurs venus au Pays Basque d'être pleinement satisfaits !
    Félicitation à tous, ça donnait envie d'être parmi vous !